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mercredi 29 août 2018

















En ce moment je jette, je trie, je donne, je range,  
j'ai envie de ne garder que ce qui compte vraiment.
Et je crois que ça s'étend au dessin.
Je cherche à être efficace avec la ligne, le moins de traits possibles.
Oh bien sûr Saul Steinberg n'est pas très loin.
J'essaie de m'en défaire, de chercher, de m'approprier cette ligne.
Ne plus penser le dessin par la masse mais par le trait.
Peut-être que ça coïncide avec le fait d'écrire.
Alléger le dessin pour s'autoriser les mots.


mercredi 22 août 2018

Paris direction Toulouse
Mi-vacances
Avoir lu deux livres en entier
En avoir fini deux autres qui étaient commencés
Espérer en lire beaucoup d'autres
Imaginer écrire plus, quitte à moins dessiner
Infuser plus
Imaginer les projets
Respirer / Inspirer / Expirer 
S'écouter, se regarder, s'étaler, lâcher, s'installer plus
Que le présent toujours plus, laisse s'infiltrer la vie





En voiture dans les montagnes
Tout n'est que lumière, bois et vert
Tout est beauté, splendeur et grandeur
Les arbres sous mousses, infinis, refuges
Tout se tient, vertical, droit, ancré, enraciné
Les montagnes si fortes et si belles m'émeuvent
Elles semblent tout dominer, tout cadrer
L'air s'infiltre, prend de la place








En route vers les Dolomites
Immensité verte et fournie
Chaleur douce et ventilée
J'aimerais y rester
Le concept du "chez soi" ne me parait plus familier







"Les nuages s'accrochent aux montagnes.
On dirait du coton" me dit Paul





Et la deuxième partie du carnet d'été!
J'avais fait exprès de ne pas emporter d'aquarelle avec moi
pour sortir de ma zone de confort habituelle.
C'est déroutant mais ça permet de tester de nouvelles choses
et de se surprendre un peu.
Je n'avais pas dessiné à partir du réel depuis très très très longtemps.
(Il faut dire qu'avec de tels paysages, ça donne vraiment envie) 

J'ai beaucoup aimé et j'espère intégrer ça dans ma routine de dessin maintenant.


Bonne journée à vous !


lundi 20 août 2018

Temps élastique, temps mou, temps qui s'étire, grapille
Sans heures, sans minutes, juste le soleil et puis la lune
Sable collé, sable dans les coins, sable qui s'infiltre, dents qui croustillent
Peau salée, tisane, café, eau ingurgités pour grandes assoiffées
Tout semble arrêté, suspendu, entre-deux
Je me promène dans ces petits riens
Pas de réel but, rien de précis, juste voguer
Sentir le vent, le soleil, l'air
Humer, nager, s'étendre, rêver d'apprendre











Chez Irène, il y a du bois, du vert et du bleu
La lumière traverse ces pièces ouvertes, sans portes
C'est calme et doux d'être ici
Beaucoup de vaisselle, de miroirs, d'animaux et de végétaux
Des cadres, des boites, des vases, des plantes qui s'accumulent et qui grimpent un peu ici et là
J'écris sur une grande table en bois avec vue sur le jardin
où se nichent fanions, hamac, transats et cabane bleue klein
Le carrelage bleu et gris est fleuri, dense et très rafraîchissant en ce début de journée d'été
Des bruits de vie, de va et vient, la télévision qui marche, des portes qui s'ouvrent, un robinet en marche, le bruit des placards et de la vie du jardin
Un ronflement doux du quotidien, une béquille, un nid









Histoire de prolonger un peu "l'effet vacances" voici la première partie de mon carnet d'été.
D'habitude je ne dessine jamais durant cette période mais cet été a été très différent.
J'ai dessiné sur la plage, dans le train, dans la voiture, sur mon lit,
dans les montagnes et c'était bien !